Adhérences péritonéales

Les adhérences péritonéales : de quoi parle-t-on ? Les adhérences péritonéales (ou post-opératoires) sont la complication la plus fréquente de la chirurgie abdominale et surtout gynécologique. Ces cordages fibreux, appelés « brides » par les chirurgiens, se forment à partir du péritoine, trois à cinq jours après l’intervention chirurgicale. Leur apparition se fait de manière imprévisible n’importe où dans le ventre. Formant un obstacle imprévu par la nature, ces adhérences peuvent gêner ou étrangler inopinément les viscères, principalement l’intestin grêle. Tout patient opéré doit être informé de leur possible survenue.

Acné chez la femme adulte

Acné : de quoi s’agit-il ? L'acné dite vulgaire est une hypersécrétion des glandes sébacées associée à une obstruction des pores de la peau par les cellules cutanées. Elle se manifeste donc où la peau est la plus grasse, le visage (front, nez, menton mais elle peut s'étendre à toute la face), le haut du dos et des épaules. Le sébum produit en excès ne s’éliminant plus il forme des microkystes ("points blancs") lorsque le pore est totalement fermé, ou des comédons (les "points noirs") lorsqu'il est partiellement ouvert et que le sébum s’oxyde (noircit) au contact de l'air. L’inflammation se produit spontanément ou par la manipulation des microkystes, qui deviennent alors des boutons rouges (papules), parfois purulents (pustules). Le principal germe responsable de cette inflammation est une bactérie, Propionibacterium acnes. La croûte des pustules laisse souvent place à des cicatrices plus ou moins profondes et étendues.

Ampoules cutanées

Les ampoules cutanées : de quoi s’agit-il ? Les ampoules cutanées apparaissent spontanément lorsqu’il y a frottement important et répété de l’épiderme. Les ampoules naissent d’une réaction des cellules à cette friction par cisaillement qui agit comme une brûlure : la couche superficielle de la peau se décolle jusqu’à former une cloque au sein de laquelle suinte un liquide clair, une sérosité. L’ampoule équivaut à un deuxième degré de brûlure (caractérisé par les cloques).

Angine à Streptocoque

L'angine à streptocoque : de quoi s’agit-il ? L’angine est une inflammation banale et fréquente des amygdales (on parle aussi d’amygdalite) responsable de douleurs à la déglutition. La plupart des angines sont d’origine virale mais une origine bactérienne doit particulièrement être redoutée en raison des complications possibles : il s’agit de l’angine à streptocoque. Les complications sont potentiellement graves, avec le rhumatisme articulaire aigu (RAA), une atteinte rénale (glomérulonéphrite aiguë) et cardiaque, mais elles sont prévenues par le traitement antibiotique.

Athérosclérose

L'athérosclérose : de quoi s’agit-il ? L’athérosclérose correspond à des remaniements de la paroi des artères de moyen et gros calibres. La paroi des artères voit s’accumuler lipides, glucides, tissu fibreux et autres dépôts. L’athérosclérose n’est pas une maladie mais un phénomène évolutif qui aboutit à des maladies, notamment cardio-vasculaires. La paroi interne de l’artère est profondément modifiée, aboutissant à des thromboses — l’artère se bouche — ou des ruptures de plaques qui viennent obstruer d’autres artères. Infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, ischémie des membres sont autant de conséquences qui peuvent être mortelles.

dimanche 13 mars 2011

Soins palliatifs

Soins palliatifs 

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit les soins palliatifs comme « une approche qui améliore la qualité de vie des patients et de leurs familles lorsqu’ils font face aux problèmes associés avec une maladie potentiellement mortelle. » Les soins palliatifs peuvent être administrés à ceux qui montrent des effets secondaires de procédures « potentiellement curatives » telles que chirurgie ou chimiothérapie, ou peuvent être utilisés seulement pour contrôler des symptômes chez ceux qui ne recherchent pas un traitement agressif.
Pour certains patients avec mésothéliome, un traitement agressif n'est pas une option. La raison peut en être l'âge du patient, les progrès de la maladie au point qu’un traitement agressif n'est pas envisageable ou simplement le désire du patient lui-même. Dans ces situations, les soins palliatifs deviennent importants pour améliorer la qualité de vie par le contrôle de la douleur et en réduisant d'autres symptômes physiques.
Deux symptômes très communs du mésothéliome et traités tôt par des palliatifs lors d'un diagnostic de mésothéliome sont:
  • L'effusion pleurale (amoncellement liquide) et
  • L’ensemencement par blessure
Puisque l'effusion pleurale est souvent aiguë et entraîne des essoufflements extrêmes, un tube de drainage thoracique est le plus souvent nécessaire pour rendre le confort au patient. La procédure utilisée pour prévenir le retour du liquide une fois drainé s’appelle pleurodèse ou en termes plus communs, un « traitement au talc ». Par cette technique, un agent sclérosant est utilisé pour irriter et rendre les surfaces pleurales rugueuses afin de produire des adhésions. Cela empêche de nouvelles effusions en éliminant espace intrapleural où s’amoncèlent les fluides. Le talc semble l'agent le plus efficace avec un taux de succès de presque 95 %. Avant d'instiller du talc, tout le liquide est drainé et le poumon est complètement collapsé. Le talc est ensuite administré, et la cavité pleurale est inspectée pour s’assurer que le talc a recouvert toute la surface pleurale.
La deuxième mesure palliative est un traitement préventif aux rayons le long de sites de procédures envahissantes tel que la trajectoire d'aiguille de biopsie, les sites d’incisions pour thoracoscopie et/ou tube de drainage thoracique. Une étude française randomisée a déterminé que parmi ceux traités par radiothérapie, aucun n'a plus développé d’ensemencement tumoral, alors que dans le groupe non traité, l’ensemencement s'est produit chez 40% des patients.
Au-delà de ces contrôles précoces, d’autres symptômes communs gérés par des soins palliatifs comprennent :
  • Douleur
  • Essoufflement
  • Fatigue
  • Sécheresse de la bouche
  • Perte d'appétit
  • Problèmes gastro-intestinaux
  • Problèmes de peau
  • Anxiété et dépression

Soin palliatifs

Quand les soins médicaux sont entièrement limités aux mesures palliatives, ils sont souvent connus sous le nom de soin palliatifs. Au Royaume-Uni, les soins palliatifs de cette nature sont depuis longtemps considérés comme une spécialité, et la formation en soins palliatifs est gouvernée par les mêmes règlements que les autres spécialités médicales. Partout au Royaume-Uni, et dans beaucoup d'autres pays européens, tout les soins palliatifs sont offerts gratuitement au patient et sa famille, et sont disponibles par le biais des Services de santé nationaux ou de plusieurs organismes de charités qui travaillent en association avec eux.

La philosophie des soins palliatifs est la prise en charge de la personne entière et s’occupe de ses besoins physiques, émotifs, sociaux et spirituels. Ces soins peuvent être fournis à la maison, dans des établissements de garde de jour ou à l'hospice même. Les services peuvent comprendre des services de contrôle de la douleur, de soulagement de symptômes, des soins professionnels, de la kinésithérapie, des conseils au patient et à sa famille, et en cas de deuil. Il est évident que le diagnostic de mésothéliome d'un proche crée des temps difficiles pour tous ceux impliqués, mais il n'y a aucune nécessité de ressentir que vous seul devez y faire face. L'hospice offre une bonne alternative.

 

http://www.mesotheliome.fr/mesotheliomacare.htm 

Traitement du mésothéliome

Traitement du mésothéliome 

La meilleur option de traitement pour vous en tant qu’individu, dépendra de beaucoup de facteurs tels que votre âge, état de santé général, étape du cancer, type cellulaire (lequel détermine l’agressivité du cancer) et, le plus important, vos désires personnels. Afin de vous aider à évaluer ces options, une « équipe multidisciplinaire » (MDT) de médecins discuteront de votre cas et vous offriront leur stratégie de traitement. Cette équipe peut inclure un chirurgien cardio-thoracique, un oncologue médical, un oncologue radiologiste, un spécialiste en gestion de la douleur et un spécialiste en soins palliatifs. Des infirmières et autres fournisseurs de soins médicaux peuvent aussi être impliqués dans vos soins.
Le traitement conventionnel du mésothéliome offre plusieurs options, et vous devriez discuter à fond chaque option avec votre EMD avant de prendre une décision de traitement. Assurez-vous d’avoir l’information sur les facteurs de risque, le pronostic du traitement, les effets secondaire potentiels et la qualité de vie que chaque option offre.

Chirurgie

Il y a deux approches chirurgicales du mésothéliome, la pleurectomie / décortication (P/D) et la pleuropneumonectomie extrapleurale (PPEP). Ce sont des chirurgies extrêmement spécialisées, et qui peuvent ne pas être offertes dans tous les établissements. Tous les chirurgiens thoraciques ne sont pas compétents pour ces types de chirurgies. L'objectif ultime de ces procédures est l'élimination d’une grosse partie de la maladie, en sachant que très probablement la maladie microscopique résiduelle restera. La thérapie adjuvante par laquelle des formes supplémentaires de traitement sont utilisées conjointement à la thérapie primaire, vise typiquement à éliminer la maladie résiduelle. Les formes les plus communes de thérapie adjuvantes sont la radiothérapie et/ou la chimiothérapie.
La pleurectomie/décortication est considéré la moins radical des deux approches puisqu'elle n’implique que l'élimination de la plèvre (revêtement du poumon) sans retirer le poumon sous-jascent. Dans certains cas, le péricarde et le diaphragme doivent être retirés, selon l'ampleur de la tumeur. Les avantages de cette procédure sont un temps de récupération généralement plus rapide, et l’utilité pour les patients qui peuvent ne pas être à même de tolérer une PPEP plus radicale. Les inconvénients comprennent un risque augmenté de récurrence de la maladie à cause de l’impossibilité de retirer toute la tumeur, et l’impossibilité d’utiliser de hautes doses de rayons adjuvants à cause de dégâts potentiels au poumon sous-jacent.
La pleuropneumonectomie extrapleurale est une procédure plus radicale qui implique l'élimination du poumon, de la plèvre (revêtement du poumon), du péricarde qui entoure le coeur et d’une partie du diaphragme. Pendant la chirurgie, le péricarde et le diaphragme sont reconstruits avec un matériel semblable au Gortex. Pour être éligibles pour cette chirurgie, les patients doivent satisfaire à certains critères d’étape et démontrer des fonctions pulmonaires et cardiaques adéquates pour être à même de supporter la procédure.

Chimiothérapie

La chimiothérapie implique l'utilisation de médicaments anticancéreux qui agissent en empêchant les cellules cancereuses de se multiplier. Dans la plupart des cas, des combinaisons de médicaments sont utilisées pour en augmenter l'efficacité. La chimiothérapie peut être utilisée agressivement pour réduire la tumeur, ou palliativement pour soulager des symptômes comme l'essoufflement ou la douleur. La chimiothérapie peut être administrée par injection dans une veine ou un muscle, par ingestion ou peut parfois être administrée directement dans la cavité pleurale ou péritonéale. Les médicaments les plus communément utilisés sont:
  • Pemetrexed (Alimta)
  • Cisplatine (Platinol)
  • Carboplatine (Paraplatin)
  • Gemcitabine (Gemzar)
  • Doxorubicine (Adriamycin)
  • Mitomycine
  • Raltitrexed (Tomudex)
  • Vinorelbine (Navelbine)
De nouveaux médicaments sont constamment étudiés par les firmes pharmaceutiques, n’hésitez donc pas à vous renseigner auprès de votre médecin sur les médicaments les plus récents et les plus prometteurs. Un tel médicament, Alimta (pemetrexed) a été approuvé pour Europe en septembre 2005.

Radiothérapie

La radiothérapie implique l'utilisation de rayons X de haute énergie pour tuer les cellules cancéreuses et réduire les tumeurs. Elle peut être utilisée conjointement à la chirurgie pour contribuer à supprimer agressivement l’ensemencement microscopique qui peut causer la récurrence de maladie, ou palliativement pour traiter la douleur causée par les tumeurs qui compriment des terminaisons nerveuses ou un autre organe. La radiothérapie s’est aussi montré efficace pour empêcher l’ensemencement tumorale à partir de sites de biopsie ou de tube de drainage de la poitrine.

Essais cliniques

Le but des essais cliniques est d’impliquer des patients dans la découverte de traitements nouveaux et meilleurs pour leurs maladies. Différents essais cliniques ont différents objectifs qui peuvent inclure le test de nouveaux médicaments, en comparant plusieurs façons de traiter une maladie ou le test de plusieurs techniques pour prévenir le cancer. Les essais cliniques sont divisés en trois phases. De courts résumés de ce que chaque phase de l'essai cherche à accomplir sont décrits ci-après.
Les essais de phase I sont ceux de la phase la plus précoce dans le système d'essais cliniques. À ce point, les médicaments ont été testés en laboratoire seulement, mais ont eu un effet destructeur sur des cellules cancéreuses. Ces essais n’enrôlent qu’un nombre limité de participants, et ne sont disponibles que dans peu d’institutions de cancer. L'objectif des essais de Phase I sont de déterminer le dosage maximum toléré du médicament sans causer d’effets secondaires sérieux quels effets secondaires sont les plus communs, et si le médicament continue à avoir une activité anticancéreuse quand il est administré à des êtres humains. Si le médicament montre un effet sur le cancer à un dosage sans danger, le médicament sera ensuite testé dans des essais de Phase II.
Les essays de Phase II continuent de tester la sécurité du médicaments ou des procédures, mais commencent aussi à analyser plus attentivement leur efficacité particulière pour certains types de cancer. Ces essais comprennent de plus grands nombres de participants, et peuvent être dispersés sur plusieurs établissements. Ces essais peuvent être « randomisés », c’est à dire que différents groupes de participants sont choisis par ordinateur, plutôt que par un médecin.
Les essais de Phase III comparent de nouveaux médicaments ou procédures prometteurs au traitement standard courant. De grands nombres de participants provenant de régions largement dispersées participent à ces essais, et reçoivent soit le nouveau traitement soit le traitement standard. Un des objectifs primaires des essais de Phase III est de déterminer si le cancer est réduit ou ralenti par les médicaments, combien de temps les patients restent stables sans progression de la maladie et comment le traitement par le médicament affecte la qualité de vie du patient.
Si vous êtes intéressés de participer à un essai clinique pour le mésothéliome, votre médecin devrait pouvoir vous fournir les renseignements sur l’éligibilité et la disponibilité dans votre région. 




http://www.mesotheliome.fr/mesotheliomatreatment.htm 

 

Les étapes du mésothéliome

Les étapes du mésothéliome

La connaissance des étapes de votre mésothéliome sera un facteur qui permettra d'aider votre médecin à formuler un plan de traitement. La classification la plus définitive et la plus largement utilisée est le système International de classification TGM pour mésothéliome pleural malin diffus, aussi a appelé Système international du groupe intéressé au mésothéliome (International Mesothelioma Interest Group System). Ce système prend en considération la tumeur primaire (T), les ganglions lymphatiques (G) et les métastases (M). Il n'y a aucun système de classification établi pour le mésothéliome péritonéal. Les patients péritonéaux peuvent être classés d'après le système TGM général pour le cancer, ou sur la charge tumorale présente (c.-à-d., imperceptiblement volumineux, modérément volumineux, etc.). Le système TGM est très poussé et difficile à interpréter par les profanes, ce qui suit en est une version simplifiée. L'Étape I est la plus précoce; L'Étape IV la plus avancée.

Étape I

Le mésothéliome implique la plèvre droite ou gauche et peut aussi s’étendre au poumon, au péricarde ou au diaphragme du même côté. Les ganglions ne sont pas impliqués.

Étape II

Le mésothéliome s'étend à la plèvre d'un côté aux ganglions lymphatiques proches du poumon du même côté. Il a aussi pu s'étendre au poumon, au péricarde ou au diaphragme du même côté.

Étape III

Le mésothéliome envahit la paroi thoracique, les muscle, les côtes, le coeur, l'oesophage ou d'autres organes dans la poitrine du même côté avec ou sans extension aux ganglions lymphatiques du même côté que la tumeur primaire.

Étape IV

Le mésothéliome s'étend aux ganglions lymphatiques dans la poitrine du côté opposé à la tumeur primaire, ou s’étend à la plèvre ou au poumon du côté opposé, ou s’étend directement aux organes de la cavité abdominale ou au cou. Toutes métastases distantes est incluse dans cette étape. 





Symptômes et diagnostic du mésothéliome


Symptômes et diagnostic du mésothéliome

Symptômes

Les symptômes précoces du mésothéliome sont de nature non spécifique et peuvent retarder le diagnostic. En général, essoufflement, douleur de poitrine et toux persistante sont des symptômes communs du mésothéliome pleural, mais dans certain cas, ils ne peut pas être suffisamment graves que pour pousser le patient à une consultation médicale. Certains patients se plaignent de douleur de l'omoplate ou du bas du dos. Ces symptômes la plupart du temps surviennent 2-3 mois avant un diagnostic confirmé. Dans le mésothéliome péritonéal, douleur abdominale et gonflement, nausée ou vomissement, obstruction intestinale et perte de poids sont les symptômes les plus communs. De façon importante, ces symptômes ne sont pas particuliers du mésothéliome et peuvent donc être des symptômes d'autres conditions. L'évaluation par un médecin qualifié est toujours recommandée.
Alors que le mésothéliome progresse, l’effusion pleurale (amoncellement de fluide entre les deux couches pleurales) se produit chez 95 % des patients, et c'est ce symptôme qui finalement amène les patients à consulter leur médecin. Lors de cette visite, une radio thoracique peut confirmer l'effusion. Un épaississement de la plèvre peut aussi être noté à ce moment. Si le médecin traitant soupçonne un cancer, il peut adresser son patient à un hôpital consultant spécialisé dans le cancer du poumon et le mésothéliome.
Lorsque votre médecin recommande de vous adresser, les renseignements suivants devraient vous être donnés :
  • L'endroit où vous êtes adressé.
  • Quand le rendez-vous sera pris.
  • Qui vous consulterez.
  • À quel test pouvez-vous vous attendre.
  • Quand le résultat des tests sera disponible.
L'Institut National de la Santé et d'Excellence Clinique (National Institute for Health and Clinical Excellence) a développé les directives générales suivantes pour adresser un patient suspect de cancer, en vigueur depuis juin 2005. Ces directives peuvent ne pas s’appliquer à tous les individus, et vous devriez toujours discuter des détails de votre cas spécifique avec votre équipe de soins médicaux, pour que vous puissiez jouer une fonction anticipatoire dans votre traitement et vos soins.
Une évaluation de l'urgence sera faite par votre médecin et sera basée sur les critères suivants :
  • A adresser immédiatement : Le patient nécessite une consultation dans les heures qui suivent.
  • A adresser de manière urgente : Le patient sera vu dans les 15 jours qui suivent.
  • Non urgent : Tous les autres adresses.
Une fois l'urgence déterminée, votre médecin enverra tous les renseignements qui concernent à votre cas à votre spécialiste pour évaluation.

Diagnostic

Un diagnostic de mésothéliome est souvent obtenu à partir d'une évaluation prudente des conclusions cliniques et radiologiques, en plus d'une biopsie tissulaire de confirmation. Certains des tests que votre spécialiste peut recommander et leur valeur diagnostique et d’évaluation du mésothéliome sont présentés ci-après.

  • Tomographie assistée par ordinateur (CT)

    Les tomodensitométries sont capables de révéler une effusion pleurale, ainsi que des épaississement pleural, calcification pleurale, épaississement des fissures interlobulaires ou invasion possible des parois thoraciques. Cependant, la CT ne peut pas faire la différence entre des changements associés à une maladie d'amiante bénigne, ou entre un adénocarcinome du poumon et un mésothéliome. Les tomodensitométries peuvent aussi avoir une valeur pour guider la fine aiguille d’aspiration de masses pleurales pour le diagnostic tissulaire. Ce scanner prend 10-30 minutes habituellement, mais peut varier selon le patient.
  • Imagerie par résonance magnétique (IRM)

    Les scanners IRM sont souvent utilisés pour déterminer l'ampleur d’une tumeur avant un traitement agressif. Ils fournissent des images dans des plans multiples et peuvnt donc mieux identifier les tumeurs par rapport aux structures normales. Ils sont aussi plus exacts que les CT pour estimer l’élargissement des ganglions lymphatiques médiastinaux logés entre les deux poumons, ainsi qu'une surface diaphragmatique claire, tous deux ayant une fonction importante pour l’option chirurgicale. Ce scanner IRM prend habituellement 20-40 minutes, mais peut varier selon le patient.
  • Tomographie par émission de positons (TEP)

    L'imagerie TEP est en train d'occuper une part importante du diagnostic et de l’évaluation du mésothéliome. Les TEP sont considérés comme les meilleurs diagnostiques des sites tumoraux, ainsi que les meilleurs pour déterminer le stade du mésothéliome. Les scanners TEP sont relativement nouveaux et peuvent donc ne pas être disponibles dans tous les établissements, il peut s’avérer nécessaire de voyager pour trouver un centre spécialisé qui en ait un.
  • L'analyse de fluides

    Analyser le liquide pleural pour y trouver des cellules malignes n’a qu’une valeur diagnostique limitée pour le mésothéliome. La thoracentèse diagnostique par laquelle des cellules sont extraites de la cavité pleurale est faite communément quand il y a une suspicion de mésothéliome. Malheureusement, les résultats sont négatifs ou non concluants dans presque 85% des tests. Même dans le cas d'un résultat de liquide positif, les médecins peuvent opter pour une biopsie de confirmation du moment que ce n'est pas au détriment de la santé du patient.
  • Analyse de tissu (Biopsie)

    Dans la plupart des cas, finalement une aiguille prélève une biopsie de plèvre, ou une biopsie chirurgicale confirme le diagnostic de mésothéliome. Lors d’une procédure de biopsie pleurale, le chirurgien fait une petite incision dans la paroi thoracique et insère dans la poitrine entre deux côtes un mince tube illuminé appelé thorascope. Il retirera un échantillon de tissu qui sera ensuite examiner sous microscope par un pathologiste. Lors de biopsie péritonéale, le chirurgien fait d'une petite incision dans l'abdomen et insert un péritonéoscope dans la cavité abdominale.

 

www.mesotheliomainternational.org/symptoms.htm

Mésothéliome

Mésothéliome

Le mésothéliome et son lien à l’exposition à l'amiante

Qu’est-ce que le mésothéliome?

Le mésothéliome malin est une forme rare de cancer qui commence dans le mésothélium, une membrane qui recouvre et protège la plupart des organes internes du corps. Le mésothélium est composé de deux couches, l’une qui entoure l'organe lui-même, et l'autre qui forme un sac l’entourant complètement. Une petite quantité de liquide est normalement produite entre ces deux couches, lubrifiant le mouvement des organes protégés. Quand les cellules normales du mésothelium perdent leur contrôle et se disséminent rapidement, elles produisent un mésothéliome. La forme de mésothéliome la plus commune est le mésothéliome « pleural ». Il se produit dans la plèvre, le revêtement des poumons. Les autres formes sont le mésothéliome « péritonéal », atteignant le péritoine, revêtement de la cavité abdominale et le mésothéliome « péricardique », du péricarde, le revêtement du coeur.

Qu’est-ce qui cause le mésothéliome ?

Le mésothéliome est presque toujours causé par l’exposition aux fibres d'amiante. Beaucoup de gens y ont été exposés à l'armée ; d’autres par leur occupation ; et d’autres encore, secondairement, au contact d’ouvriers exposés. À cause de l'état latent du cancer, il peut n'apparaître que 20 à 50 ans ou plus après exposition.

Est-ce que le mésothéliome est commun ?

Sur base de renseignements obtenus de L'Institut finlandais de la santé professionnelle à Helsinki, l'incidence du mésothéliome en Europe de l'Ouest est supposée atteindre son pic entre 2010 et 2020. Ci-après se trouvent les statistique sur l’incidence disponible actuellement par pays.


Country       Cases per year    Cases per million per year

Finlande             75 (2002)                        18

France                 870 (2000)                    18

Germany              1094 (2001)                16

Great Britain           1862 (2002)            39

Italy                       1050 (2000)                 21

Netherlands         389 (2000)                  30

 Norway        57 (2000)                           16

Sweden        149 (2003)                        20


Who is at risk for developing mesothelioma?

Those who have worked directly with asbestos or asbestos products carry the greatest risk of developing mesothelioma, however, mesothelioma has been reported in some individuals with minimal exposure.
Trades at high risk for developing mesothelioma include:
  • Metal plate workers (including shipbuilding)
  • Vehicle body builders (including rail vehicles)
  • Plumbers
  • Gas fitters
  • Carpenters
  • Electricians
  • Construction workers
  • Plasterers
  • Builders
  • Handymen
  • Steel erectors
  • Painters
  • Sheet metal workers
  • Welders

What types of products typically contained asbestos?

The following products commonly contained varying degrees of asbestos. This list is not all inclusive, and is meant only as general information.
  • Molded or preformed lagging used in thermal insulation of pipes and boilers
  • Sprayed asbestos used as fire protection in ducts, firebreaks, panels, partitions, soffit boards, ceiling panels and around structural steel work
  • Insulating boards used for fire protection, thermal insulation, partitioning and ducts
  • Asbestos packing used in firebreaks in ceiling voids
  • Millboard, paper and paper products used for insulation of electrical equipment; asbestos paper may also be used as a fireproof facing on wood fiberboard
  • Asbestos cement products in both flat and corrugated sheets used as roofing or wall cladding; cement products were also used in gutters, rainwater pipes and water tanks
  • Textured coatings (such as Artex)
  • Bitumen roofing material
  • Vinyl or thermoplastic floor tile

www.mesotheliomainternational.org/info.htm

Comment Se Protéger Des Allergies ?

Les allergies, au même titre que le cancer, font partie des fléaux de notre siècle. Qu'est-ce qu'une allergie ? Pour comprendre ce qu'est une allergie, il faudrait encore comprendre comment fonctionne notre organisme. Notre organisme est un mécanisme complexe qui doit non seulement nous aider à nous déplacer, à communiquer, bref, à vivre tout simplement, mais aussi nous protéger contre toutes formes d'infection. La protection de l'organisme est confiée au système immunitaire qui doit faire la différence entre les substances et les organismes qui représentent des dangers pour nous et ceux qui ne le représentent pas. Lorsque le système immunitaire fonctionne idéalement, il ne réagit qu'à ce qui est vraiment dangereux pour l'organisme. Malheureusement, il peut arriver que le système immunitaire soit défectueux et dans ce cas, il commence à percevoir des substances qui ne représentent pourtant aucun danger pour l'organisme comme dangereux. Ce sont justement ses réactions anormales qui constituent les allergies.
Alors comment se protéger des allergies ? Généralement, on n'est jamais allergique à tout à la fois. Cependant, il faut reconnaître que certaines personnes souffrent de plusieurs types d'allergies. C'est pour cette raison qu'il est donc important de connaître vos points faibles. Rendez-vous chez un allergologue afin de passer des tests. Il est important que vous sachiez exactement tous les produits auxquels votre organisme est sensible. Pourquoi cette démarche est-elle importante ? Eh bien, parce que, bien que les personnes allergiques ne soient pas toujours sensibles à tout, certaines et même beaucoup d'entre elles sont sensibles à plusieurs substances. Les test vous aideront juste à vous fixer sur ce que vous devez éviter.
Une fois que vous le savez, vous n'aurez qu'à prendre les mesures qui s'imposent. S'il s'agit par exemple de pollen, prenez le soin, vers la fin du printemps et au début de l'été, de garder les fenêtres de votre domicile fermées jour et nuit. Pour aérer votre maison, faites-le tôt le matin. C'est le moment où il y a le moins de pollen dans l'atmosphère. En cas d'allergie à la poussière, passez fréquemment l'aspirateur, laver et nettoyer tout ce qui peut accumuler la poussière. S'il s'agit d'allergie alimentaire, éviter tout simplement la consommation de produits problématiques. Vérifiez donc toujours quels aliments contiennent les produits que vous consommez à l'extérieur. Quant à l'allergie médicamenteuse, il est souhaitable d'avoir constamment avec vous une note qui mentionne les produits que vous ne supportez pas.


http://www.articlonet.fr/allergies-articles/

Allergie Et Asthme

1. Asthme ou allergie ?
On peut facilement penser qu'une allergie soit responsable d'une crise d'asthme, toutefois, il n'est pas toujours évident de considérer qu'une crise d'asthme est pour origine l'allergie.
En somme, la crise d'asthme ou la crise dyspnée correspond essentiellement à une défaillance du système respiratoire. La cause en est le plus souvent une inflammation des bronches. Tandis que l'allergie se manifeste de bien des façons différentes. Ces caractéristiques les plus communes sont les suivantes :
  • Larmoiements
  • Éternuements
  • Nez bouché
  • Toux
Quand l'allergie n'est pas maîtrisée, elle peut évoluer en crise d'asthme suivie le plus souvent de crises d'angoisses. On ressent alors une oppression thoracique, de la fatigue et même des maux de tête.
Évidemment, l'allergie se remarque aussi par les marques qu'elle peut laisser au niveau de la peau comme l'urticaire, l'eczéma ou les prurits.
Généralement, il se produit des plaques rouges sur tout le corps ou en des endroits bien déterminés, localisés. On peut voir apparaître des rougeurs diffuses, des petits boutons... Les démangeaisons surviennent à ce moment-là. Mais, l'envie de se gratter n'est pas toujours accompagnée de ces plaques rouges. En fait, cela dépendra de l'origine de l'allergie. Il convient donc de se faire diagnostiquer par un médecin, lequel vous prescrira sans doute une analyse sanguine ou une batterie de tests pour connaître l'origine de votre allergie.
Il arrive parfois que vous soyez juste enrhumé, victime d'une rhinite, mais qui dure, s'éternise et revient tout au long de l'année ou sur une longue période. Dans ce cas, il faut penser à l'allergie, car ces inflammations des muqueuses nasales trouvent probablement leur origine dans un phénomène allergique.
L'allergie comme l'asthme doivent être diagnostiqués. D'autant qu'ils ont parfois une origine commune. Si vous souffrez des symptômes que nous venons de décrire, il convient d'aller consulter votre médecin et de lui raconter dans le détail toutes les manifestations de vos allergies. Pour cela, prenez bien soin de définir avec le plus d'exactitude possible, la période où les symptômes sont les plus visibles. S'il s'agit de démangeaisons, décrivez avec précision l'endroit du corps qui est le plus touché, définissez les périodes de crise. Si c'est après les repas, ou avant ou encore à n'importe quel moment de la journée. Les allergies, tout comme l'asthme, touchent un nombre de plus en plus important de la population mondiale et il est impératif de les prendre au sérieux.




 N'hésitez pas à visiter le site de l'auteur http://www.secrets-pour-succes.com et à télécharger les ressources gratuites, des séances audios, des vidéo et des livres gratuits.

Share

Twitter Delicious Facebook Digg Stumbleupon Favorites More