mardi 15 mars 2011

Types de traitements Curiethérapie

Curiethérapie 

Qu'est-ce que la curiethérapie ?

La curiethérapie (en anglais «brachytherapy ») est une forme de radiothérapie interne, basée sur l'utilisation d'implants radioactifs directement mis au contact de la tumeur. Ces implants peuvent être temporaires ou définitifs. Ils permettent de délivrer de fortes doses d'irradiation à une tumeur localisée, aux contours précis, tout en épargnant au mieux les tissus sains environnants.
Ce mode de traitement exige généralement une petite intervention chirurgicale et une hospitalisation de courte durée


Un peu d'histoire 

Techniques basées sur l'irradiation

Le principe du traitement est de placer des sources radioactives à l'intérieur ou au contact direct des tumeurs à traiter, sous anesthésie locale ou générale. On utilise pour cela des fils guidés par de petits tubes de plastique, des aiguilles, des grains ou des moulages pour les organes creux.

On distingue différents types de curiethérapies selon la tumeur concernée :
  • L'endocuriethérapie ou curiethérapie intersticielle : les sources (généralement des fils d'iridium) sont placées à l'intérieur des tissus à irradier (peau, lèvre, sein, langue, anus, prostate, etc.).
  • La curiethérapie de contact ou endocavitaire ou plésiocuriethérapie : les sources sont placées dans une cavité naturelle et au contact de la tumeur (vagin, utérus, nasopharynx, par exemple).
  • Lorsque la cavité est un conduit de petit diamètre, on parle de curiethérapie endoluminale (oesophage, bronche, canal biliaire).
  • La curiethérapie métabolique consiste à administrer des substances radioactives en solution liquide (par voie orale ou intraveineuse) qui vont se fixer préférentiellement dans le tissu visé (thyroïde).
  • Une voie de recherche originale est l'immunocuriethérapie qui consiste à accrocher une substance radioactive à un anticorps monoclonal : ce dernier se comporte comme un «missile à tête chercheuse » visant les cellules cancéreuses qui seront irradiées et détruites électivement par la substance radioactive, ainsi concentrée à leur contact.
Ces techniques sont toujours encadrées par une dosimétrie précise (le plus souvent informatisée) qui vise à déterminer rigoureusement les doses d'irradiations reçues par le tissu sain et par le tissu tumoral et à calculer le temps d'implantation.



Les différentes techniques 

Techniques basées sur l'irradiation

Le principe du traitement est de placer des sources radioactives à l'intérieur ou au contact direct des tumeurs à traiter, sous anesthésie locale ou générale. On utilise pour cela des fils guidés par de petits tubes de plastique, des aiguilles, des grains ou des moulages pour les organes creux.

On distingue différents types de curiethérapies selon la tumeur concernée :
  • L'endocuriethérapie ou curiethérapie intersticielle : les sources (généralement des fils d'iridium) sont placées à l'intérieur des tissus à irradier (peau, lèvre, sein, langue, anus, prostate, etc.).
  • La curiethérapie de contact ou endocavitaire ou plésiocuriethérapie : les sources sont placées dans une cavité naturelle et au contact de la tumeur (vagin, utérus, nasopharynx, par exemple).
  • Lorsque la cavité est un conduit de petit diamètre, on parle de curiethérapie endoluminale (oesophage, bronche, canal biliaire).
  • La curiethérapie métabolique consiste à administrer des substances radioactives en solution liquide (par voie orale ou intraveineuse) qui vont se fixer préférentiellement dans le tissu visé (thyroïde).
  • Une voie de recherche originale est l'immunocuriethérapie qui consiste à accrocher une substance radioactive à un anticorps monoclonal : ce dernier se comporte comme un «missile à tête chercheuse » visant les cellules cancéreuses qui seront irradiées et détruites électivement par la substance radioactive, ainsi concentrée à leur contact.
Ces techniques sont toujours encadrées par une dosimétrie précise (le plus souvent informatisée) qui vise à déterminer rigoureusement les doses d'irradiations reçues par le tissu sain et par le tissu tumoral et à calculer le temps d'implantation.



Les substances radioactives utilisées 

Description

De nombreuses substances radioactives sont utilisées en curiethérapie.
  • Le radium est actuellement abandonné en raison des difficultés de radioprotection et du manque de souplesse de son utilisation.
  • Le césium 137, sous forme de tube ou de billes, remplace les tubes de radium pour les traitements des cancers gynécologiques.
  • Les fils d'iridium 192 sont surtout utilisés pour la radiothérapie intersticielle ou endovacitaire.
  • On utilise pour certaines tumeurs de l'œil le ruthénium 106 ou l'iode 125.
  • Le strontium 190 est également utilisé pour des lésions superficielles de la cornée ou de la peau.
  •  
  • En pratique, pour le patient ? 

Comment cela se passe-t-il pour le patient ?

Le plus souvent, la curiethérapie nécessite une hospitalisation de deux à six jours dans un service spécialisé.
La mise en place des sources radioactives se fait en deux temps. On installe d'abord des tubes vecteurs creux (non radioactifs) dans les tissus. Lorsqu'ils sont parfaitement en place, on les charge avec les sources radioactives. Des radiographies de contrôle et des calculs informatisés permettent de connaître la distribution de la dose autour des sources radioactives et de calculer la durée d'application. Le patient reste pendant ce temps dans une chambre protégée. Il peut être relié à un appareil (projecteur) télécommandé qui permet de retirer les sources lors des visites faites dans la chambre, ce qui diminue l'irradiation du personnel et des visiteurs. Les visites sont toutefois déconseillées aux enfants en bas âge et aux femmes enceintes. A la fin du traitement, l'ablation du matériel radioactif et des vecteurs se fait simplement et n'est généralement pas douloureuse. Dès ce moment, le malade n'est plus porteur d'aucune radioactivité.

Dans le cas de tumeur peu ou pas agressive (certains cancers de la prostate, par exemple), on peut placer des implants permanents. Il s'agit de petits grains d'iode 125 ou de palladium 103 qui délivrent la dose nécessaire pour détruire les cellules cancéreuses et dont la radioactivité disparaît spontanément. La profondeur de pénétration de cette radioactivité dans les tissus du corps humain est très faible (quelques millimètres), ce qui explique qu'une personne porteuse de ce type de grains radioactifs ne présente pas de risque pour son entourage.
La curiethérapie peut être utilisée seule, ou en association avec une irradiation externe pour réaliser un surdosage localisé.

Les effets secondaires 

Ils sont généralement transitoires

La technologie moderne et les études dosimétriques par ordinateur ont permis de réduire, sans cependant les éliminer totalement, les effets secondaires de l'irradiation au niveau des tissus sains.
Les principaux effets secondaires observés varient suivant le site d'implantation.
  • Au niveau de l'abdomen : diarrhées, irritation de la vessie ou de l'anus, vomissements, douleurs abdominales.
  • Au niveau du thorax : difficultés et douleurs pour avaler, toux.
  • Pour la bouche : perte du goût, diminution de la salivation, irritation des muqueuses.
  • Au niveau de la peau : rougeurs, picotements, pigmentation.
  • Au niveau des organes génitaux : risque de stérilité (pouvant être définitive).
Une perte de cheveux ne se produit pas, sauf en cas d'irradiation du cuir chevelu.

Ces effets secondaires sont transitoires et disparaissent généralement quelques semaines après la fin du traitement. Leur intensité et leur durée sont variables d'une personne à l'autre.


 
Références bibliographiques 

Sources


Dépliants et brochures :
-La radiothérapie, dépliant publié par la Fondation contre le Cancer
-La radio-oncologie, brochure publiée par la Ligue suisse contre le cancer.
Site internet :
http://www.fnclcc.fr

cancer.be

0 comments:

Enregistrer un commentaire

Share

Twitter Delicious Facebook Digg Stumbleupon Favorites More