mardi 15 mars 2011

Types de traitements Immunothérapie

Immunothérapie

Immunothérapie et système immunitaire

L'immunothérapie a pour but de "mobiliser" les défenses immunitaires du patient atteint de cancer contre sa maladie. Il s'agit d'une pistes importante de la recherche cancérologique actuelle.
Le système immunitaire est composé d'un ensemble de cellules spécialisées produites par la moelle osseuse. Ces cellules sont présentes principalement dans le sang, les ganglions lymphatiques et la rate, mais peuvent également circuler directement à l'intérieur des tissus.
Elles assurent la protection de l'organisme contre les attaques extérieures (microbes, virus et autres intrus). Les "envahisseurs" sont détectés, identifiés, attaqués et éliminés. Logiquement, les défenses immunitaires devraient également agir contre les cellules cancéreuses, sortes d'intrus intérieur. Pourtant, dans ce cas, elles se révèlent souvent incapables de remplir leur rôle de protection.
Les scientifiques ont cherché à comprendre les raisons de cet échec, tout en approfondissant l'étude des mécanismes immunitaires mis en œuvre lors d'une riposte à l'intrusion d'un « indésirable ».
Les progrès réalisés dans ce domaine ont rendu possibles des essais cliniques d'immunothérapie anticancéreuse.



Comment fonctionne l'immunité cellulaire ? 

Explication

Les lymphocytes T (une population particulière de globules blancs) sont les maîtres d'œuvre de l'immunité cellulaire. Lorsqu'ils rencontrent un antigène (protéine anormale présente à la surface d'une cellule), des lymphocytes "tueurs" sont activés. Avec l'aide d'autres lymphocytes (appelés "helpers"), ils vont tout d'abord se multiplier. Ensuite, ils se fixent aux cellules indésirables et libèrent à leur contact des substances chimiques qui les détruisent, raison pour laquelle on appelle ces lymphocytes « tueurs ».
Pour déclencher une réaction immunitaire en présence d'un cancer, d'autres cellules jouent également un rôle crucial. Il s'agit des cellules présentatrices d'antigène (cellules dendritiques, macrophages, lymphocytes B). Ce sont elles qui vont "réveiller" les lymphocytes (tueurs et helpers) en leur présentant les antigènes tumoraux de façon appropriée. Elles vont également faire en sorte que ces antigènes soient clairement identifiés comme "ennemis à éliminer".



Pourquoi un cancer y échappe-t-il ? 

Explication

On a tout d'abord pensé qu'un cancer n'était pas reconnu comme tel par les défenses immunitaires. Il ne faut pas oublier qu'une cellule cancéreuse est issue d'une cellule normale, plus ou moins "modifiée". Ces changements n'entraînent pas nécessairement une modification suffisante de la "carte d'identité" cellulaire (les antigènes situés sur sa membrane) pour déclencher une réaction immunitaire.
Des recherches ultérieures ont montré qu'une réponse immune pouvait malgré tout se produire, mais trop faiblement ou trop tardivement pour être efficace. Par ailleurs, certaines cellules tumorales développent un camouflage à toute épreuve (en supprimant par exemple tous les antigènes de leur membrane cellulaire) qui leur permet d'échapper à la vigilance des cellules de défense. D'autres passent carrément à l'attaque et parviennent à bloquer la réponse immunitaire?

Comment trouver la bonne cible ? 

Plusieurs tentatives en ce sens

Les premiers essais d'immunothérapie anticancéreuse ne datent pas d'hier. Dans les années 70, on a par exemple testé l'utilisation du vaccin BCG (antituberculose) connu pour son action stimulante globale sur l'immunité. Faute de spécificité contre les cellules cancéreuses, ces essais n'ont pas eu les résultats espérés.
Plus récemment, on a tenté d'amplifier la réponse immunitaire présente chez certains patients. Pour ce faire, 2 pistes de recherche ont été explorées :
  • Soit on prélève des lymphocytes du malade, on les multiplie en laboratoire avant de les réinjecter au même patient.
  • Soit on injecte directement au patient des cytokines (sortes de messagers chimiques), capables de stimuler l'ensemble du système immunitaire.
En raison d'un manque de spécificité dirigée contre les cellules cancéreuses, les résultats ont été mitigés. Par ailleurs, l'usage de cytokines peut s'accompagner d'effets secondaires non négligeables (fortes fièvres et réactions semblables à celles causées par une infection généralisée).
D'où l'idée d'agir directement sur la cible, à savoir les cellules cancéreuses proprement dites, pour essayer de les rendre plus facilement reconnaissables aux "yeux" du système immunitaire.
Une tentative en ce sens a consisté à prélever des cellules tumorales, à les modifier en laboratoire et à les rendre inoffensives (par irradiation) avant de les réinjecter au patient. La difficulté consiste à ce que les modifications intervenues soient suffisantes pour stimuler l'immunité, mais pas trop importantes pour permettre aux cellules immunitaires de reconnaître par la même occasion les autres cellules cancéreuses non modifiées.



Où en est-on aujourd'hui ? 

Explication

Un nouveau développement de l'immunothérapie doit beaucoup à la recherche belge! C'est dans notre pays qu'a été identifié, au départ d'un cancer de la peau, le premier antigène tumoral appelé MAGE (M pour mélanome, AGE pour antigène). Plusieurs autres l'ont été au cours de la dernière décennie.
Ces antigènes sont exprimés à la surface de nombreuses cellules cancéreuses différentes mais pas, sauf exception, dans les tissus sains. Ils pourraient donc être une "cible" idéale. S'il était possible de déclencher une réaction immunitaire dirigée uniquement contre ces antigènes tumoraux, nous disposerions d'un traitement spécifique du cancer, sans risque pour les cellules saines. D'où l'idée de créer, au départ de ces antigènes, un vaccin qui n'est pas destiné à éviter un cancer (comme le font les vaccins classiques contre les maladies infectieuses), mais bien à combattre une tumeur existante. C'est pour cela qu'on parle de vaccin thérapeutique.

Plusieurs stratégies sont possibles pour immuniser le patient contre le cancer dont il est atteint. Il faut tout d'abord vérifier, au départ d'un échantillon tumoral, si les cellules cancéreuses sont bien porteuses de l'antigène spécifique qui va servir à la constitution du vaccin. On peut alors synthétiser l'antigène tumoral en laboratoire pour l'injecter ensuite au patient. Il est également possible d'injecter un virus rendu inoffensif par manipulation génétique, et modifié de telle façon qu'il produise l'antigène en question.
Autre alternative intéressante : on prélève des cellules présentatrices d'antigène du malade (elles jouent un rôle déterminant pour mobiliser les autres cellules immunitaires contre un antigène particulier) puis, en laboratoire, on leur ajoute l'antigène tumoral avant de les réinjecter au patient.
Contrairement aux premiers essais d'immunothérapie, il s'agit ici d'une approche spécifique et ciblée, ce qui devrait augmenter sensiblement ses chances d'efficacité.



Recherches cliniques en cours 

En Belgique et à l'étranger

De nombreux essais cliniques d'immunothérapie sont en cours, tant en Belgique qu'à l'étranger. De telles recherches supposent toujours l'accord préalable des patients, qui sont parfaitement libres de refuser ou de retirer leur consentement. Par ailleurs, n'entre pas dans un essai clinique qui veut : pour que les résultats soient interprétables, le recrutement des malades répond à des critères stricts de sélection (type de tumeur, degré de développement, etc.).
Citons, à titre d'exemple, une tentative de vaccination thérapeutique réalisée récemment en Belgique.
25 patients atteints de mélanome (cancer agressif de la peau) avec métastases ont reçu trois injections d'un antigène tumoral MAGE. Chez 7 personnes, on a constaté une nette diminution de leur tumeur et deux malades sont même, depuis plus de 2 ans, en rémission complète (disparition de tous les signes détectables de la maladie). De tels résultats sont encourageants mais demandent, bien entendu, à être confirmés à plus large échelle.
L'immunothérapie pourrait alors prendre une place à part entière dans le traitement des cancers, aux côtés de la chirurgie, de la radiothérapie et de la chimiothérapie. Il faudrait également étudier comment combiner entre elles ces différentes approches thérapeutiques.
En éliminant les dernières cellules cancéreuses qui auraient échappé aux autres traitements, l'immunothérapie pourrait par exemple transformer une rémission (disparition de tous les signes de la maladie, mais avec une possibilité de persistance de quelques cellules cancéreuses indécelables, responsables d'une récidive ultérieure) en guérison définitive.


Bibliographie

Textes et sites internet 

Armer les défenses immunitaires. La lettre du FNRS, n° 32, février 98, pages 21-23.
- immunothérapie : vacciner pour guérir. La lettre du FNRS, n° 36, mars 99, pages 18, 19.

- http://www.assim.refer.org/accueil.htm
- http://www.pmc-vacc.com/french/rd-immu.htm
- http://www.cancer.ca/res/progres/lookingf.htm



cancer.be 

2 comments:

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